Cette association bien
connue a entrepris un travail de collecte d’informations généalogiques sur
l’ensemble des communes du Loir-et-Cher. Environ 3/4 des communes ont déjà été
traitées dans notre département, dont Cheverny.
Depuis 4 ans, Claudine
Dargentolle, courchoise et membre du CGLC, mène ce travail avec quelques amies
(Annie, Gabrielle, Marie Anne et Marie-Thérèse) sur la commune de
Cour-Cheverny, à raison de 2 à 3 heures par semaine, en partant de l’année
1793. Les périodes précédentes (depuis 1682) ont été traitées par d’autres
personnes, il y a plusieurs années (voir La Grenouille n° 12).
Parfois à la loupe... |
Il reste encore du travail
puisque cette recherche du CLGC portera jusqu’au début du 20e siècle
(la loi limite en effet le champ de publication de ces données à 75 ans en
arrière pour les naissances et mariages). Ce groupe épluche donc une à une
chaque page des registres mis à sa disposition par les Archives Départementales
et par la commune, pour en tirer les données essentielles, retranscrites sur
des fiches. Il faut souvent travailler à la loupe, du fait de l’écriture
parfois fantaisiste du rédacteur des actes…
Ces données sont ensuite
saisies dans des « tables », éditées sur papier, et que chacun peut consulter
en mairie. Il s’agit des registres :
- de baptême (avant la Révolution, tenus par les curés) ou de naissance. C’est l’ordonnance de Villers-Cotterêts du 10 août 1539 qui rend obligatoire la tenue des registres paroissiaux par les curés des paroisses : ceux-ci doivent dès lors enregistrer tous les baptêmes ;
- de mariage ;
- de décès (l’ordonnance de Blois en 1576 impose la tenue des registres des mariages et des sépultures).
En 1792, la tenue des
registres d’état civil est confiée aux municipalités. La collection des
registres paroissiaux antérieurs est maintenant détenue par les Archives
Départementales.
Y sont recensés les nom,
prénom, profession, de toutes les personnes concernées, ainsi que des témoins
de ces événements (rôle souvent tenu, à une certaine époque, par le notaire, le
curé, ou l’instituteur).
Un long travail... |
Le travail entrepris est très
utile car il permet d’éviter la manipulation par le public de ces anciens
registres très fragiles et très précieux. Il simplifie le travail de recherche
car les événements sont classés par dates et par noms, permettant d’accéder
très rapidement aux données et de pouvoir survoler toute une époque en
observant la fréquence de certains noms de familles, le nombre des naissances,
mariages, décès, etc.
À ce jour, plus de 3 800
fiches ont été rédigées, et il en reste environ autant à traiter. Ces
recherches ont également permis de repérer quantité de métiers anciens,
présents autrefois dans nos communes et aujourd’hui disparus, dont La
Grenouille vous parlera dans les prochains numéros.
Plus d’informations sur le site : cglc41.com
Le Triton - La
Grenouille n°26 – Janvier 2015
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